Bonjour à tous, comment allez-vous ?
De mon côté, tout va bien et je viens vous raconter, aujourd'hui, ce qu'est le quotidien du bush.
Et oui vivre dans le Bush, c'est vivre dans un cadre très différent de la vie « luxueuse » et citadine dont j'ai l'habitude.
Luxueuse ??? C'est bien le mot que nous pouvons employer dans ce cas précis et vous allez comprendre pourquoi dans les lignes qui vont suivre.
Premièrement, le bush est un espace éloigné de tout, nous sommes uniquement entourés de forêt et si vous voulez accéder au refuge, il vous faudra conduire de façon adapter ou encore mieux avoir un 4X4, car dans le bush pas de route seulement des « tracks » qui deviennent de moins en moins praticables à chaque pluie.
Cet éloignement est également ce qui donne à cet endroit son charme. Vous avez le sentiment d'être dans un monde parallèle et de pouvoir vous recentrer sur des sujets plus essentiels.
Cette réflexion est notamment soutenue par le fait que le refuge est peu en contact technologique avec l'extérieur. Par cela, j'entends qu'aucune connexion téléphonique n'est disponible, exceptée la ligne du refuge pour les sauvetages, mais aussi qu'internet est très limité. En effet, nous ne possédons non pas le wifi, mais un hotspot d'une capacité de 25GB par mois pour souvent plus de cinq personnes. En somme, nous pouvons envoyer quelques messages par jour à notre famille, mais oubliez vos vidéos youtube ou vos séries netflix(vous n'imaginez pas tout ce que j'ai à ratrapper en rentrant). Ainsi, pour pouvoir vous poster ces articles et animer la page Facebook je me déplace chaque semaine pendant une journée à la bibliothèque municipale où le wifi est disponible.
Autre point important de la vie dans le bush et commun à tout habitant, l'électricité et l'eau se doivent d'être autonome, les villes ne pouvant acheminer ces derniers jusqu'ici. En ce sens le refuge s'est récemment pourvu d'une installation solaire afin de remplacer son générateur à essence, ce qui nous permet d'avoir de l'électricité en journée. Pour ce qui est de l'eau, nous avons des réservoirs pour l'eau de pluie,des forages pour l'eau souterraine, ainsi qu'une centrale individuelle d'épuration, mais nous devons être très attentifs au gaspillage.
Lors de mes premiers jours, ce mode de vie ne me sembla pas supportable pour une durée de quatre mois, et pourtant voici arrivée la fin de ces derniers et mon retour se présente à grand pas. Le calme du refuge et les cris des cacatoès en tant que réveil me manque ... et vous pourriez-vous vous adapter à ce mode de vie si différent ?